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Prose

AT Français 5

La Plage

     Quand on pense à la plage, les personnes pensent normalement au temps chaud, au soleil qui brille sur leur dos, et à l’odeur salée de la mer. Peut-être ils pensent à nager dans l’océan, à acheter de la glace du marchand de glace sur la plage, ou faire du vélo dans la rue. La circonstance spécifique n'est pas importante parce qu’en général les personnes pensent à leur jour idéal à la plage, ils voient la saison d’été. Même si la majorité de mes souvenirs à la plage sont aussi ceux de l’été, je trouve qu’il y a quelque chose de spécial à la plage pendant l’hiver. 

Pendant toute ma vie, j’allais à la plage tous les week-ends pendant l’été. Je passais le vendredi à dimanche dans un appartement à Longport dans le New Jersey. L'appartement était celui des parents de mon père, mais quand ils ont décédé, il est devenu le nôtre. L’appartement n’a pas changé pendant toute  ma vie. La  chambre de mon enfance et celle de ma soeur est la même. Il a des murs roses, un sol aux carreaux blancs, un lit avec une couverture de princesse, qui remplit la majorité de la chambre, et une vieille télévision qui ne fonctionne pas. Quand je suis dans cette chambre je sens comme si j’ai été téléportée à l’âge de cinq ans avec des sentiments de jeunesse et de naïveté. Pour juste un moment, j’oublie que je ne suis plus une enfant. J’oublie mes responsabilités et mon stress. C’est comme des vacances loin de la vraie vie. De plus,, tout le reste de l'appartement est encore rempli d’objets, comme des photographies anciennes, qui me font sentir connectée avec ma famille dans le passé et au présent. 

     Mon appartement est sur la plage donc j’ai d’innombrables souvenirs sur les activités que je faisais à la plage en été. Je me souviens lorsque je nageais avec les vagues de la mer et faisais du tubing sur notre vieux bateau. Je me souviens des promenades avec mes amies, tard le soir, pour aller acheter de la glace. Je me souviens des moments où je regardais le feu d’artifice qu’on faisait sur la place le quatre juillet après avoir monté sur le manège. La plage a été un aspect principal de mes étés. Cependant, mes souvenirs de la plage pendant l’été n’est pas ce qui rend la plage mon lieu idéal. Plutôt, c'est vraiment le contraire. Mon paradis est la plage en hiver. 

     C’est un événement rare lorsque nous allons à la plage en hiver. C’est une expérience très spéciale. En hiver, la plage est vide. C’est calme et paisible. Toutes les personnes, qui y vont  pendant les mois d’été, sont rentrées chez elles pour l’année scolaire. La majorité des restaurants et des magasins sont fermés pour la saison. Il n’y a pas beaucoup d’activités à faire. Mais c’est ce qui ajoute à la beauté du temps. Quand la plage est vide, on peut vraiment profiter de la beauté naturelle. On ne peut pas seulement voir les vagues, mais on peut entendre les bruits des vagues qui se brisent sur le rivage. On peut apprécier la vue de l’horizon  comme si l’océan devient le ciel. On peut même entendre les belles chansons des oiseaux. C’est comme si tout est là pour toi et seulement toi: ton propre paradis personnel. 

     C’est aussi un lieu spécial quand il y a de la neige. Selon moi, la neige est spectaculaire. Beaucoup de personnes n’aiment pas l’hiver parce qu’il fait froid, sombre, et gris. Cependant, la neige compense cela. La neige souligne la beauté naturelle du monde, surtout à la plage. Chaque flocon de neige tombe sur chaque granule de sable  jusqu’à ce que le sol devienne enrobé par une couverture blanche. C’est comme vivre dans une boule de neige grandeur nature. C’est magique! Si je pouvais choisir d’aller n’importe où, n’importe quand, je choisirais d’aller à la plage quand il neige. C’est mon paradis idéal.

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Ashley Brodsky 

Cape Cod

     Il y a une seule place dans le monde où je suis parfaitement contente. C’est Cape Cod, dans le Massachussettes. Le voyage à mon paradis dure six heures quand ma famille y va en voiture. Nous allons à Cape Cod chaque été pendant un mois, et nous y allons aussi pendant de longs week-ends, comme le week-end de la fête des Présidents. 

     Ma grand-mère maternelle habitait avant sa mort à Dennis, un petit village à côté de la baie. Maintenant, ma famille possède sa maison. C’est magnifique. La route d’accès est très longue bordée de buissons et de vignes. Le sol de la maison est couleur miel et il y a beaucoup de fenêtres, donc le soleil est partout dans la maison. Nous avons un très grand canapé confortable, avec des couvertrues bleues qui tiennent les personnes au chaud. Chaque année, avant la nouvelle année, ma famille et moi nous nous asseyons sur le canapé et regardons “Le Seigneur des Anneaux.” C’est une tradition très speciale pour moi, et chaque fois, je me lie plus avec la maison et l’endroit. 

     A la fin de la route d’accès, si on tourne à gauche et on marche pendant deux minutes, il y a une porte blanche. Derrière la porte, il y a un chemin vert sinueux bordé de vignes qui ressemble à un serpent aimable. Le chemin rencontre un pont à 50 pieds au-dessus de la plage. La vue est parfaite. Il y a du sable jaune et chaud, et la mer est bleue et riche, mais la plage dans le Massachusetts offre un paysage diversifié. Il y a beaucoup de rochers, et des montagnes de vagues. La vie dans la mer est très jolie, mais les crabes et les méduses peuvent être dangereux. Il est nécessaire de faire attention à la plage de Cape Cod, mais quand on y a grandi, c’est très confortable. J’adore les complications de notre baie parce que les expériences sont plus authentiques. Nous comprenons la plage donc elle nous comprend aussi. 

A la fin de la route d’accès, si on tourne à droite, et on voyage pendant 5 minutes, on peut trouver la route que toutes les plantes vivantes gardent secrète. Il y a beaucoup de virages rapides et de collines sur le chemin caché, donc le voyage peut être compliqué. Mais quand on arrive à Mashantum, le club de tennis familial, on oublie les difficultés pour y arriver. Ce n’est pas très chic, mais c’est confortable et congénial. Je joue au tennis à Mashantum depuis 15 ans, et ma mère y prennait des leçons quand elle était enfant. 

     La plus importante partie de Mashantum et de Cape Cod en géneral c’est le temps passé avex mes amies que j’ai rencontrées pendant les leçons de tennis. Mes meilleurs amies sont Eva et Taty. Eva habite en Californie pendant l’année, mais elle voyage à Cape Cod comme moi, et Taty habite à Dennis. Eva est très élégante, intelligente, et loyale. Taty est comme le feu, et la plus amusante. Mes autre amis sont Bridget, Ava, Anni, Maya, Ellis, et James. J’adore toutes les personnes de Mashantum. Après le tennis, nous passons les journées à la plage, au carnaval, au cinéma, aux restaurants, où dans une de notre maisons. C’est toujours très amusant et loin du drame de l’école. 

     Je sais que Cape Cod, dans le Massachusetts, n’est pas l’image du paradis pour beaucoup de monde. Souvent, certaines personnes pensent à un environnement propre, simple et toujours chaud. Pour moi, Cape Cod est le paradis parce que j’ai une abondance de souvenirs parfaits. J’ai une communauté supportive et amusante, et j’ai un endroit qui est plein de vie et de personnalité. La chose que j’aime le plus chez mes amis du Massachusetts c’est que je peux être moi-même. Quand je suis avec eux, je me sens drôle, intéressante, et compatissante. Dans le Massachusettes, j’ai la liberté et le support d’être qui je veux être. C’est comme ma vie quotidienne, mais sans drame, rsans esponsabilités, et avec de vieux amis et la plage. C’est mon endroit spécial, et je suis très contente d’avoir une échappatoire des pressions de la réalité de tous les jours. C’est le paradis. 

 

Julie Brose

Mon Paradis

     Je peux apercevoir mon paradis à dans les groupes de roseaux, qui se drapent sur les dunes et jasent ​​implacablement avec le vent. Je peux écouter mon paradis dans les rires des enfants, qui brisent l’air matinal. Je peux reconnaître le paradis dans le cliquetis familier d’un porte-clés souvenir en plastique et bon marché et l’odeur persistante du sel et du sable qui se drape autour de mes épaules comme une étreinte chaleureuse. En réalité, mon paradis est les plages de la Caroline du Nord. 

     Je me rappelle bien la première fois où j’ai vu l’océan sur les plages. C’est un jour d’été quand mes parents ont décidé spontanément que nous avions absolument besoin de rendre visite à mes grand-parents paternels. Alors, nous avons préparé spontanément nos valises, nous avons alerté spontanément mes grand-parents de notre visite, et dans le silence de la nuit, nous sommes partis de Pennsylvanie. Sept heures plus tard, nous sommes enfin arrivés. J’étais très petite cette année-là (j’avais peut-être cinq ou six ans), mais je me rappelle le moment quand la lumière du soleil a commencé à percer les nuages et s'est répandue comme le jaune d’un œuf, dans le ciel infini du petit matin.

     Depuis notre arrivée et au cours des jours suivants, j’ai passé du temps avec mes grand-parents à la plage. Chaque jour, nous nous aspergions dans les petites vagues et nagions dans les profondeurs de l'océan qui étaient pleines de rêves et de mystères, et de bancs de poissons avec des écailles qui brillaient, des éclats de lumière dans tout ce noir dans les eaux. Sur la plage, mes sœurs et moi étions des chasseurs de trésor, et nous nous précipitions durant deux ou trois heures, cherchant et chassant les richesses de brillantes coquilles et les crabes taupes s'enfonçaient dans le sable au-dessus de la marée basse. On  pouvait parfois voir sortir leurs têtes pour observer la marée montante, comme des gardes solennels à l'entrée du château. Cependant, nos brèves carrières comme chasseurs de trésor étaient trop infructueuses, mais les yeux perçants de mon grand-père pouvaient toujours trouver rapidement leurs carapaces tremblantes dans le sable. Quand il faisait chaud dans l'après-midi, je revenais vers la marée montante pour construire des châteaux et des palais de sable jusqu'à ce que ses pics majestueux et sablonneux éraflent le ciel. Finalement, au milieu de la voix rythmique des rides à la surface de l'eau, je dansais et prétendais être une magicienne puissante qui commandait l’eau. Après une longue journée de rire et de bronzage, je jouais avec mes parents et grands-parents dans un tourbillon de dominos, de cartes, et de cornhole (un jeu populaire dans le Sud et Midwest américain) et la nuit, nous dévorions les nourritures de ma grand-mère et regardions l’émission “Jeopardy” avec Alex Trebek. C’était vraiment une formidable vie dans mon paradis, mais cependant, plusieurs de mes plus beaux souvenirs se passaient toujours tôt le matin.

     Ma grand-mère pensait que c'était important de débuter la journée avec une promenade, alors chaque matin, mes sœurs et moi nous nous réveillions vingt minutes avant le lever du soleil pour faire une marche sur le sable humide. Lorsque j'étais enfant et aussi maintenant, comme je ne suis plus très petite, ces moments sont vraiment spéciaux pour moi. Même aujord’hui, je me rappelle les détails du sable humide entre nos orteils, des armées disciplinées de centaines de mouettes, et surtout de la  plage déserte sans parsols de plage de touristes, qui ressemblaient à une pluie de confettis dans le vent. Un matin, ma sœur cadette a découvert une étoile de mer à qui il lui manquait trois bras– mais, nous ne savions pas qu’un nouveau bras allait pousser, alors bien sûr, au début, nous avons été terrifiés! Le lendemain, nous avons trouvé une méduse échouée sur la plage, qui brillait dans le sable comme un fragment du ciel. En marchant, nous avons exploré la côte et mes grand-parents chantaient et illustraient les histoires de mon père. L’année où il s’est cassé la cheville, son vélo qu'il a utilisé depuis qu’il est entré en première année: comme tisserand, ma grand-mère tissait un réseau représentant son enfance. C’étaient particulièrement touchant à écouter ses historires sur cette belle plage. Grâce à tous ces souvenirs, cet endroit est très important pour moi. Ce n'est pas un grand monument ou des vacances à l'étranger, mais cette plage locale de la Caroline du Nord est plus nostalgique et la plus parfaite image du paradis pour moi.

 

Wynne Conger

Shelter Island

     Le bruit des vagues se brisant sur la plage, l’odeur du sel dans l’air, la sensation de sable sur vos pieds, et un horizon sans fin. Quand je pense à Shelter Island, je pense à cette image. C'est une petite île proche des Hamptons et j'y allais avec ma famille depuis que j'étais bébé. C’est aussi la place où j’ai rencontré ma meilleure amie. 

     Quand j'avais quatre ans, ma famille et moi sommes allées à la plage un beau jour. Nous marchions sur le sable chaud - nos pieds picotaient sous le soleil - quand soudain, nous avons vu une autre famille. La mère de la famille était enceinte - comme ma mère - et ils avaient une fille de mon âge. Je ne sais pas comment, mais éventuellement nous avons commencé à parler et nous avons trouvé que mon frère et la sœur de la fille - elle s’appelle Isabel - avaient la même date de naissance. Nous pensions que peut-être notre rencontre était destinée et depuis ce jour-là, nos familles passaient les étés ensemble.

     Isabel et moi avons commencé à participer à tous nos camps ensemble. Nous avons fait un camp d'équitation, un camp d’art qui s’appelle “l’art du jardin”, un camp de ferme qui s’appelle “Manoir de Sylvestre”, un camp de jour qui s’appelle “Quinipet” (que je détestais , et quand nous étions plus âgées, un camp de wakeboard. Les mémoires semblent comme un tourbillon dans ma tête - faites d'émotions qui se mélangent et me remplissent de lumière et d'amour pour ma jeunesse. 

     Mon camp préféré était “l’art du jardin”. Le camp était dans une cour fleurie d’une maison. C’était un refuge pour l’art et la créativité et chaque jour nous fabriquions des bijoux et de la poterie et avons créé des pièces de théâtre pour nos parents. Mon activité préférée était de faire des bijoux parce que j’aimais faire semblant que j’étais bijoutière. Il y avait de belles perles de verre et des breloques qui brillaient dans le soleil comme de la magie dans mes mains et j’ai passé des heures à faire de beaux bracelets et colliers. 

     Quand j’étais avec ma famille, mon activité préférée était d'aller à la grande plage. Parce que Shelter Island est entouré par la baie et il y a seulement de petites plages. Alors quand nous voulions de grandes vagues, nous prenions le ferry pour aller aux Hamptons. Ils ont les plus belles plages avec tous les aménagements comme la nourriture, la glace, les toilettes, les douches, et le plus important, des vagues énormes. Elles se levaient du rivage comme un mur et se jetant sur le sable avec une force formidable. Quand je voyais cela, je sentais un frisson parcourir mon corps. Certains jours, c’était trop dangereux de nager et après un accident quand j’étais petite, j’avais peur de l'océan pendant trois années. Mais après, j’ai surmonté cette peur. L'océan est devenu mon endroit préféré au monde. J’aimais le froid de l’eau, le goût du sel, quand il se mélangeait avec la douceur de la glace après avoir nagé, la force des vagues, le sable brûlant, tout. Ma version du paradis. 

     Maintenant que je suis plus âgée, je vais toujours à Shelter Island mais seulement pour une ou deux semaines par été. Cet été j’ai passé une semaine avec ma famille et une autre avec Izzi (ma meilleure amie de la première histoire). Ma famille et moi avons passé un moment incroyable et nous avons fait toutes les choses que nous faisions quand j’étais petite comme aller à la plage, voir des amis, manger trop de glace au “Tuck Shop”, et passer du temps ensemble. 

     Dans mon cœur j’aimerai toujours Shelter Island. C’est une pierre de touche de mon identité et ma jeunesse et ce serait toujours ma maison. Je rêve souvent de redevenir enfant pour revivre ces étés mais je sais que le passé est parti. Maintenant je ne peux que vivre dans le présent. Au moins essayer. C’est tout ce que nous pouvons faire. Mais, comme Monsieur Linh, je n’oublierai jamais ces moments.    

 

Penelope Furnas

Le Parc National de Valley Forge

 

     Le Parc National de Valley Forge est mon lieu idéal, mon paradis. C’est le lieu où j’ai grandi. Quand j’étais très petite, ma famille a déménagé à notre maison actuelle. Ma maison est pratiquement dans le Parc National de Valley Forge. L’espace derrière mon jardin fait partie du parc, et l’entrée du parc sur la rue est à cent pieds de mon allée. 

     Quand j’étais petite, ma famille passait beaucoup de temps dans le parc. Un de mes premiers souvenirs est une promenade dans le parc avec ma famille. J’avais environ cinq ans, mon frère Devon avait environ trois ans, et mon plus jeune frère Christopher avait environ un an. Je me souviens que la promenade était en été, et l'herbe était plus verte et l'air était chaud. J'aimais courir et jouer sur l'herbe. À la fin de la promenade, ma famille a mis une couverture sur l'herbe et nous avons fait un pique-nique. Je chéris ce souvenir et je m'en souviendrai pour toujours. 

     Comme je grandissais, j'ai continué à passer beaucoup de temps dans le parc. J'aime la science et la nature, et être constamment dans le parc est une des raisons pou laquelle j'aime les sciences. Mes frères, mon père, et moi avons beaucoup marché dans le parc, et mon père nous a enseigné beaucoup de choses sur la nature, les animaux, la chimie, la biologie. Mon père nous a montré des oiseaux, des insectes, des plantes et des ruisseaux. Il nous a appris l'importance de la nature et de l'environnement.

     Le parc a aussi nourri mon amour pour l'histoire. Valley Forge est un parc national et historique, et donc l’histoire du parc est très intéressante et unique. Pendant la guerre révolutionnaire américaine, George Washington et l'armée continentale ont campé à Valley Forge. C’est très interessant de voir les bâtiments et les monuments historiques d'il y a longtemps. Par exemple, il y a des cabanes en rondins dans lesquelles les soldats de l'armée continentale campaient. Aussi, l'arche du mémorial national des États-Unis, un monument célèbre et beau, est dans le parc. Le pont que je traverse tous les jours pour aller à l'école, le pont couvert de Knox, est le pont que George Washington a traversé. J’adore faire partie de l’histoire. 

     Une chose que j’adore dans le parc est la façon que sa beauté change avec les saisons. En été, le parc est animé avec la vie. Le monde dans le parc est brillant, et il y a beaucoup de personnes et beaucoup d’animaux. En automne, le parc est coloré avec les couleurs d’automne. Les arbres sont rouges, oranges, jaunes, et bruns, et le sol est recouvert d'une couverture de feuilles vibrantes. En hiver, le parc est calme et silencieux. Les arbres sont nus comme des sculptures, et quand il neige, le monde est un paradis hivernal. Au printemps, le parc semble être jeune et timide, comme un nouveau-né. J’adore grandir avec le parc, saison par saison, année par année. 

     Le parc m'a rapproché de mes frères et de ma famille entière. C’est une place où ma famille peut passer du temps ensemble, sans technologie ni vie moderne. Maintenant, je ne passe pas beaucoup de temps dans le parc parce que je n'ai pas le temps. De temps en temps, cependant, je fais des promenades et des courses sur les sentiers avec mes frères. Chaque jour, je conduis et traverse le parc. Je vois la beauté du parc et la beauté de la nature. Je vois les cabanes en rondins, et les monuments, et les ponts, et je me souviens des temps heureux que j’ai passés dans le parc. Je me souviens aussi de l’histoire longue du parc, et je pense au futur du parc. Comme moi, les vies de beaucoup de personnes et beaucoup de familles seront changées par le parc. 

     Le parc a une histoire longue avant moi, et le parc aura une histoire longue après moi. Bien que le parc semble être une partie de ma vie, en réalité je suis une partie de sa vie, et j’en suis reconnaissante. 

 

Eugenia Li

Sea Isle

     Je descends la promenade et je sens l’odeur de la pizza fraîche, de la glace et du fudge fait maison qui vient de la confiserie sur la droite. Je marche dans les rues en croisant des personnes souriantes. Je marche jusqu'à mon endroit préféré pour acheter des brioches à la cannelle. La promenade est loin mais c'était comme si nous avions marché pendant une seconde. 

     Les choses sont différentes ici. Elles sont plus simples, heureuses. Je retourne au condo et me prépare pour la plage. Alors que je rassemble mes affaires, je regarde vers l’eau. Même du 8ème étage, vous pouvez toujours entendre les enfants et les familles parler sur la promenade, et vous pouvez toujours sentir le sel de l'océan. Le soleil brillant se reflète à travers la fenêtre et je peux sentir mes soucis s'évanouir. Être là-bas était comme un rêve que je fais chaque été. 

J'arrive à la plage et je m'allonge dans le sable. J’ai des possibilités illimitées. Je pourrais lire un livre. Je pourrais nager dans l'océan. Je pourrais écouter de la musique. Je pourrais acheter une glace. Je pourrais simplement m’allonger dans le soleil. Je choisis tout ce qui précède. J’ai un système quand je suis à Sea Isle et à la plage. Je m'allonge dans le soleil et j'écoute de la musique. Puis, s’il fait très chaud alors je nage dans l'océan. Je reviens à ma place sur la plage et je m’allonger encore. Cette fois, je lis un livre. Généralement, un livre que j’achète au magasin de livres sur la promenade. Les pages sentent la fraîcheur. Après que je lis quelques chapitres, je commence à être affamée. 

     Je marche vers la place où on vend de la pizza sur la promenade. J’adore la pizza et ils en ont une qui est leur spécialité avec frites et lardons qui est très bonne. C'est une de mes places préférées. J'aime aussi les personnes qui y travaillent. Je mange une ou deux tranches de pizza et puis je vais à ma place préférée pour acheter de la glace. Elle s’appelle YumYums. Et la glace est délicieuse. Mes saveurs préférées sont la barbe à papa et le bretzel au caramel salé. Généralement, j’achète un cône avec une ou deux boules. Mais parfois, je choisis un sandwich de gaufre. C'est une gaufre avec deux boules de glace. C'estt très très bon. La gaufre chaude avec la glace est délicieuse. 

     Je me promène à la copropriété avec ma glace et décide d'aller à la piscine. Il y a beaucoup de monde de onze à deux heures de l'après-midi, mais c'est très calme après trois heures. Je nage pendant deux heures et puis je m’allonge au soleil. C'est mon moment préféré. J’adore la sensation du soleil brillant sur ma peau. J’ai toujours froid, alors j’adore quand il fait chaud et que je suis au soleil. 

     Après la piscine, je me prépare pour le dîner. Je lave le sable et le chlore de mes cheveux et mets une jolie robe. Nous allons généralement dans un restaurant italien soit juste au dessous de notre copropriété ou un peu plus loin et après j'achète encore une glace. Nous retournons à notre copropriété et je regarde vers l'océan. C’est beau. Le lune reflète sa lumière blanche sur l’eau et crée une belle image. C’est comme une peinture. Je vais dormir en sachant que je vais me réveiller le lendemain et voir la même chose. Être là-bas, c’est comme un rêve que je fais chaque été.

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Annabelle McDonald

Les Pentes

 

Mon paradis, c'est de faire mes valises et y mettre des vêtements chauds, des chaussures dures comme des pierres et un casque blanc comme la neige. Je porte mes skis jusqu'à la voiture, comme des bûches sur mon épaule. J'aime entendre les rires et l'excitation de mes petites sœurs et le remue-ménage de mes parents pour tout préparer. Dans la voiture, tout le monde est tranquille : on écoute de la musique, on travaille sur ses devoirs, on regarde un film. Le trajet est long, mais pas trop pour se fatiguer. C'est un trajet cahoteux, la voiture fait des sauts et des embardées, comme les vagues de l'océan.

     Mon paradis, c'est quand on arrive et que tout le monde est content. Je rassemble toutes mes affaires et ajoute quelques couches supplémentaires pour me protéger du froid. Je sors de la voiture en premier, puis sort ma sœur, puis mon autre sœur de tout au fond de la voiture. Tout le monde met ses bottes et piétine le sol, assez fort pour traverser la terre et s'assurer qu'elles sont bien fixées. Ensuite, il faut mettre le casque. Tordre, tirer et serrer pour s'assurer que tout va comme un gant. Sauf qu'ensuite je mets mes vrais gants, pour garder mes mains au chaud pendant que nous marchons vers la montagne. Tout le monde prend ses skis et nous marchons ensemble.

     Mon paradis est de sentir l'air vif sur mon visage, la seule peau exposée au monde. La piste est bondée et tous les skieurs et snowboarders sur la neige ressemblent à de minuscules fourmis qui rampent sur la pente, les unes après les autres. Certains sont plus lents que d'autres, mais aucun n'est moins heureux que le suivant. Je monte les escaliers de pierre glissantes, l'une des tâches les plus difficiles de toute l'aventure. Mes jambes commencent à me brûler, mais pas par le feu, mais par la détermination. Une fois sur la neige, j'enfile mes skis et me fraie un chemin jusqu'à la remontée mécanique. Chaque glissement sur la neige devient de plus en plus facile jusqu'à ce que finalement, nous arrivions tous au pied de la montagne. Tous les skieurs et snowboarders s'entassent et se rangent dans les trois lignes très ondulées qui ressemblent plus à des serpents qu'à des bâtons.

     Mon paradis, c'est la file d'attente à l'endroit où je me retourne et où j'attends que le siège  me soulève doucement ou agressivement du sol pour m'élever dans les airs. La brise est plus froide ici. Je peux encore voir les fourmis de là-haut. Après un petit moment d'attente, et parfois en grignotant quelque chose de sucré en chemin, je me prépare à soulever la barre qui est la seule séparation entre moi et la chute de plus de 30 mètres vers la neige. La sensation est exaltante, car je sais que je dois tout faire au bon moment pour atterrir en douceur à la sortie de la remontée. Cette partie se déroule très rapidement. Je soulève la barre, je soulève mes skis, je me lève du siège et je glisse vers le bas pour rejoindre le reste de ma famille. Maintenant que je suis au sommet de la montagne, les fourmis deviennent géantes.

     Mon paradis, c'est le frisson de la première descente et de sentir l'air frapper mon visage comme des milliers de petites aiguilles frappant ma peau. Mais pas assez pour me faire mal, juste assez pour me réveiller. J'aime la sensation de glisser sur la neige sans avoir à me soucier de quoi que ce soit d'autre que de descendre la montagne. L'excitation de dévaler la pente me permet de m'échapper du monde et d'aller le plus vite possible. J'accélère et je ralentis, je tourne et je skie tout droit, et quand j'arrive en bas, je me mets rapidement sur le côté et j'asperge mon père de neige pendant qu'il est assis là à m'attendre et que la neige le frappe comme une vague sur la plage. Quand j'arrive enfin au bas de la pente, j'attends que le reste de ma famille descende. Chacun d'entre eux va à une vitesse différente et chacun d'entre eux a un style différent, comme s'ils descendaient la montagne en dansant. Quand tout le monde se retrouve, on retourne à la remontée et on recommence.

     Mon véritable paradis n'est pas seulement le ski, mais le ski avec ma famille. J'aime voir mes deux petites sœurs grandir et s'améliorer. J'aime voir ma mère et mon père passer du temps ensemble en dehors de la maison. J'aime passer du temps avec eux, rire des erreurs des uns et des autres et célébrer leurs réussites respectives. Le ski est quelque chose que nous pouvons faire ensemble, et c'est ce qui en fait mon paradis.

 

Sara Min

Mon Paradis

     La place qui ressemble au paradis pour moi est ma chambre. Le monde est très stressant et n’est pas coloré. J’ai besoin d’une place pour échapper. J’ai vécu dans la même maison pendant toute ma vie. J’ai habité dans la même chambre quand j'étais enfant. Ma chambre a beaucoup changé pendant les années. Quand j'étais enfant, ma chambre était un dortoir pour mon frère, ma sœur, et moi. Nous trois avons habité ensemble pendant douze ans. Mon frère a sept ans de plus que moi. En 2016, Il est parti pour l’université. Quand j’étais petite ma chambre était une place qui rassemblait ma famille et définissait ma relation avec mon frère et ma sœur.  

     Maintenant, je suis seule dans ma chambre. Mon frère habite au Japon et ma soeur est à New York à l’université. Ma chambre a un sens nouveau maintenant. Ma chambre est au  troisième étage de ma maison. Il n’y a pas de porte. Au deuxième étage, il y a un escalier en colimaçon. Vous devez  monter l’escalier pour entrez dans ma chambre. L’escalier en colimaçon est une téléportation à mon paradis. Ma chambre a quatre fenêtres et un puits de lumière. Le puits de lumière est au-dessus du mon lit exactement. La nuit, je regarde la lune et les étoiles. Le matin, je me réveille à cause du soleil. J’habite dans le centre de la grande ville, mais dans ma chambre j’expérimente des sensations uniques. Je pense que la plupart des gens ne s'endorment pas avec la lune et ne se réveillent pas avec le soleil. Ce sont des expériences uniques que j’aime tous les jours. 

     Je passe tous les jours dans ma chambre. Je lis des livres. Je fais mes devoirs. Je peins mes ongles. Je pratique mes compétences en broderie. J’essaie des vêtements. Je pense. Finalement, Je m’endors. C’est une place où je retrouve ma liberté, mais c’est une place sans confidentialité. Toutes les personnes qui montent l’escalier au troisième étage vont voir ma chambre et moi. C’est la seule chose que je n’aime pas mais je ne m’y sens pas isolée. Je pense qu'il y a un stéréotype que les adolescents s'isolent dans des pièces sombres et fermées. Mais ma chambre n'est ni sombre ni fermée. Je pense qu’il est sain que les adolescents aient une place pour échapper et se détendre. Je pense que les adultes ont besoin de cette place aussi. Peut être certains adultes peuvent échapper ou se détendre dans leur maison ou leur appartement. Quand vous sentez que vous ne pouvez pas vous échapper ou vous détendre, c'est mauvais pour votre santé mentale. Quand j’étais enfant ma vie n’était pas stressante. J’aimais partager ma chambre avec mon frère et ma soeur. Mais maintenant, Je suis contente que je l’occupe seule. Toutes les personnes ont besoin d’une place pour échapper aux contraintes de la vie.

     À Baldwin, le gris, le blanc et le bleu sont les seules couleurs que je vois. La vie et les règles à Baldwin sont très strictes. Il est difficile de se sentir unique ou libre. Le paradis de ma chambre est très différent. Dans ma chambre, il y a une explosion de couleurs. Je porte des vêtements avec des couleurs bizarres. Les murs ont de nombreuses affiches et peintures aux couleurs vives. Les affiches et peintures montrent mes intérêts. J’ai beaucoup d’animaux en peluche. Mes animaux préférés sont le poulet et le requin. Le poulet s’appelle “Chicken Duck” et le requin s’appelle “Nitro”. Les objets adorables et colorés me rendent heureuse.  Il y a beaucoup de règles dans la vie, mais ma chambre est une place pour échapper aux règles. Je ressemble au Petite Prince de Saint-Éxupéry. Je vis seule sur ma planète avec les objets que j'aime. Je sais que bientôt je vais partir de ma chambre comme le Petite Prince a quitté sa planète. Juste comme lui, je vai explorer et découvrir des expeeriences nouvelles et mystérieuses, mais ma chambre me manquera toujours.

 

Violet Paiva

Mon Lieu

Mon lieu idéal

     Les fermes sont la définition de la boue et de la terre, mais quand j’imagine la ferme de ma famille, les images sont propres et belles. La beauté de la ferme vient de la façon qu’elle change chaque saison. Comme une roue, la ferme tourne avec les mois et le temps. 

Le Printemps 

     C’est quand je vois la beauté de la vie et la naissance. L’herbe se réveille avec une couleur verte très fraîche, qui devient plus vive avec les attaques de la pluie. Le ciel pleure, mais nous désirons toucher l’air après l’hiver. Nous pressons nos doigts de pieds dans les bottes de pluie, et dansons sur l’herbe. Nous pouvons écouter nos mères, qui crient à travers la fenêtre…”Ne sautez pas sur les fleurs!”. La boue couvre nos vêtements, mais nous nous sentons fraîches; c’est notre activité favorite: sentir la terre. 

L’Été

     Pendant cette saison, mes cousines et moi devenons des exploratrices. Nous voudrions voir chaque coin de la terre et nous voudrions gravir la plus grande montagne. Maintenant, nos vêtements ne nous protègent pas de la boue, ils nous protègent de la chaleur. Nos doigts de pieds sont libres, parce que nous ne portons pas de chaussures. Nos pieds nus courent à travers la ferme, où l’herbe est  comme un oreiller. Mais nous dansons encore, sautons par-dessus les abeilles qui habitent à côté des fleurs jaunes. Quand la chaleur devient plus forte, nous utilisons l’eau de l’étang pour soulager nos coups de soleil, et nous dansons avec des poissons. 

L’Automne

     En automne, c’est un peu difficile, parce que le vert qui couvre la ferme disparaît et le soleil qui a conservé nos sourires disparaît. Maintenant, ce n’est pas possible d’utiliser l’étang, mais nous nageons vers le verger des pommiers. Les troncs deviennent échelles pendant la recherche des fruits mûrs. Nous ne sommes pas inquiets de tomber parce que les feuilles couvrent la terre comme une couverture en peluche. La couverture est une grande combinaison de toutes les couleurs de l’automne: les oranges, les rouges, les jaunes. Nous regardons les écureuils, qui se préparent pour la saison prochaine. Nous dansons à travers la fumée du feu de joie et l’odeur habite dans nos vêtements pendant la saison entière. 

L’Hiver

     L’hiver est unique à la ferme. La vie qui existe pendant toutes les autres saisons n’est pas présente, donc il est nécessaire que les personnes continuent à vivre. Nous utilisons les traditions de Noël pour que la saison soit chaleureuse, même si le temps est misérable. Notre danse bouge plus loin que les pommiers, et nous entrons dans la forêt qui reste verte quand le monde est gris. Après que nous choississons le plus bel arbre, nous le prenons à la maison, et l’arbre revit, avec la chaleur de Noël et le bonheur de ma famille. 

     J’utilise les mots “nous”, “notre”, et “nos”, parce que je ne suis pas seule. La ferme est mon lieu idéal parce que ma famille m’entoure toujours. Les mémoires de la ferme qui sont mes trésors, les mémoires où je peux admirer la vue, je peux sentir l’odeur, je peux entendre les bruits. Je suis toujours avec les personnes que j’aime. 

 

Katie Reed

L’Irlande

     Quand je pense à un paradis, je pense à la nature que j'ai vue en Irlande. L'été dernier, j'ai voyagé en Irlande avec mes parents, et j'ai fait une tournée d'une semaine à travers le pays. J'avais un peu d'appréhension au début de la visite, parce que je craignais que nous n'allions pas visiter des attractions touristiques. Mais, j’avais tort.

     Le premier jour, nous avons conduit trois heures de Dublin à Cork. J'étais fascinée par les collines ondulantes et les animaux que je regardais. Des moutons, des vaches et des cochons paissaient sur la route, et tout était vert, mais c’était seulement le début. Pendant que  nous continuions à traverser le pays, nous sommes sortis de la route pour voir le paysage accidenté. Nous sommes allés dans des endroits où personne ne se trouvait. Nous avons vu des pierres, des feuillages, des animaux et des vues incroyables, des sommets de collines et de montagnes. Le troisième jour du voyage, nous nous sommes arrêtés sur le bord d'une route et avons marché pendant des heures sur une montagne le long de la côte. Lorsque notre groupe faisait une randonnée, l'air était si vif et le vent si fort que je suis tombée et j’ai failli être emportée par le vent. Cependant, cela en valait la peine. Au sommet de la montagne, nous pouvions voir l'océan Atlantique et comment il semblait sans fin. Les falaises étaient si abruptes que si une personne faisait un faux pas, elle pouvait tomber de plusieurs mètres. C'était une expérience incroyable et exaltante. 

     Le lendemain, quand nous étions le long de la  côte, nous avons aussi visité les falaises de Moher, qui sont une attraction touristique populaire. Cependant, notre guide touristique nous a amenés vers une vue encore plus spectaculaire qu'il a appelée "les falaises de moins", parce qu’il n'y avait pas de route, pas de sentier et personne où il nous a emmenés. Parce qu’il n'y avait pas de sentier ou de balustrade, on pouvait marcher le long du bord de la falaise. C'était exaltant et la vue était spectaculaire. Quand j’ai marché vers le bord, j’ai entendu les vagues s’écraser contre les falaises et les rochers. J'ai fait plusieurs pas et j'ai pu voir directement au dessous de moi. La chute abrupte était de plusieurs centaines de pieds, et je pouvais sentir mon cœur qui battait fort.

     Un autre jour, nous avons fait une randonnée de deux heures pour voir les ruines d'une petite forteresse au sommet d'un château escarpé. Même si c'était fatigant, c'était une expérience incroyable. La température était glaciale et l'air était si brumeux que l'on ne pouvait pas voir en dessous du sentier. Après quelques minutes, il a commencé à pleuvoir et j'avais si froid que j'avais l'impression d'avoir des aiguilles sur ma peau. C'était difficile mais magnifique, parce que l'expérience m'a appris à persévérer encore dans des conditions difficiles.

     L’avant-dernier jour, j'ai vécu l'expérience la plus incroyable et la plus intéressante, qui est, je pense, le point culminant de mon voyage en Irlande. Pendant que nous retournions à Dublin pour la fin du voyage, notre guide touristique nous a emmenés chez un berger local qui vivait dans une région reculée. Après que nous sommes arrivés, nous avons fait une randonnée dans la ferme pour voir les moutons, les ânes, les chevaux et les chiens. Là Ils nous ont fait une démonstration sur comment ils commandaient à leurs chiens de garder leurs moutons, et nous ont montré à quel point les chiens étaient obéissants et loyaux. C'était une expérience fascinante. Ensuite, quand les chiens ont rassemblé tous les moutons dans un enclos, ils les ont fait sortir de l'enclos et nous ont donné des bouteilles de lait à tenir. Les moutons ont couru vers nous pour boire le lait, et ensuite nous avons pu les prendre et les tenirndans nos bras. Je ne pense pas que je puisse oublier un jour cette expérience, parce que c’était si intéressant et unique.

      Je suis extrêmement reconnaissante d'avoir pu faire ce voyage en Irlande, et je n'oublierai jamais la sensation de l'air vif, le ciel nuageux et les vues spectaculaires. Je crois que c'est mon endroit idéal, parce que je me sens calme chaque fois que je me rappelle mes expériences. Si un paradis existe, c'est en Irlande.

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Gabrielle Sarraino

Wadi Rum

     Mon paradis est Mars, ou le plus proche de Mars. C'est le magnifique désert de Wadi Rum en Jordanie. Wadi Rum sur terre est une vallée taillée dans la roche de grès et de granite. C’est comme une peinture brillante avec des couleurs du temps, des histoires des civilisations anciennes et et c’est habité aujourd'hui par les Bédouins nomades. Les dunes de sable rouge s'élèvent comme de grandes vagues figées dans le temps comme sur une photo, tandis que les falaises sont enracinées dans le sable dans beaucoup de belles formes. La vallée est ornée de forêts pétrifiées, d'arches de grès et de sculptures de sable. Elles créent une magnifique symphonie de formes et de textures comme un spectacle musical.

     Le ciel au-dessus de Wadi-Rum est un brillant point d'aiguille. Une toile peinte avec les fils de l'aube et du crépuscule, et parsemée d'étoiles brillantes pendant la nuit. Le soleil se couche comme des flammes ardentes qui peignant le ciel avec les rouges, les oranges et les jaunes du coucher de soleil, et la nuit, la lune se lève comme un ange. Elle illumine la vallée comme pour donner de la lumière au ciel noir. Wadi Rum est une merveille du monde. Un site dans le monde de l'UNESCO, pour son mystère et sa beauté, le désert est un symbole de la préservation de l'histoire parce qu’ il a l'histoire de certains des premiers humains et les marques du grand voyage de Lawrence d'Arabie. 

     Wadi Rum est une maison aux animaux magnifiques. Les chameaux font partie essentielle du paysage de Wadi Rum pendant des siècles. Ils transportent des voyageurs sur leur dos robuste, et leurs silhouettes se dessinent sur le soleil couchant, ce qui montre leur persévérance et leur force dans le vaste déser tavec leur marche lente mais régulière. Je me souviens des sons bizarres des chameaux alors qu'ils communiquent entre eux. Je me suis assise sur le chameau qui était allongé sur le sable. C'était une sensation exaltante comme sur un manège quand le chameau se levait avec ses jambes fines et je tenais un petit bâton alors qu'ils commençaient à marcher à travers le désert. Ce sont de magnifiques animaux qui n'ont pas besoin de beaucoup d'eau. Ils montrent la persévérance et leur survie à travers cette terre ancienne, et leur robustesse représente la résilience de leur habitant. Les chameaux sont comme des enfants du Wadi Rum, avec des symboles de tradition, de culture et de survie. Ils se sont adaptés à l'environnement difficile, tout comme les Bédouins qui ont vécu sur cette terre. Les Bédouins sont des gens qui font preuve de survie et de persévérance dans leur culture à travers de nombreuses situations et conditions difficiles. Les bédouins représentent la beauté et la force de l'esprit humain. Ils sont un symbole de la pureté des êtres humains.

     Quand je suis allée en Jordanie, j'ai vu un pays avec des difficultés économiques et des problèmes politiques. J’ai entendu des professeurs jordaniens parler des réfugiés des guerres au Moyen-Orient. Mais, Wadi Rum était un sanctuaire, c'était un paysage traversé de désolation. Le sable et les roches rouges s'étendent à perte de vue, c’est comme une éternité. Les formations rocheuses de grès ont été sculptées par le vent il y a des années. Ils sont vraiment fascinants, et j’ai vu les plus belles vues sur l'horizon. Wadi Rum est une véritable œuvre d'art de la nature créée par les éléments. Les forces de la nature, comme le vent et la pluie, ont modelé les falaises et les formations rocheuses en un paysage spectaculaire. Les couleurs du sable et des roches changent constamment, passant du rouge profond à l'orange pâle comme la lumière du soleil vole à travers le ciel.

     L'expérience de se promener dans le désert de Wadi Rum c'est comme être au paradis. Je me souviens descendre une dune comme si c'était un manège de parc amusant. Le sable n'était pas comme la plage à la mer. c'était pur et plus rayonnant. Je sentais que j’avais été transportée sur une autre planète, comme Mars. Les nomades Bédouins vivent encore dans des campements traditionnels dans le désert. Ils vivent des vies simples dans la nature. Ils étaient si gentils et heureux de vivre sans technologie. Ils nous ont préparé des repas sur le sol. C'était incroyable. J'ai vécu cette vie simple pendant seulement deux nuits. J'ai dormi dans une tente avec un toit en toile. Mais je me sentais tellement en sécurité et calme ici. C’est mon endroit de sécurité pour échapper à tous mes problèmes ici à la maison.

      La structure unique des rochers m'a servi d'escalier. Je me suis assise au sommet du rocher en regardant les tentes et les personnes sur le sol qui étaient trop minuscules comme des insectes. À Wadi Rum, j’ai fait des excursions dans des Jeeps. Les jeeps glissaient sur le sable. Le vent était frais et le sable bombardait nos visages qui étaient sous des Keffiehs rouges et blancs colorés. Le sable remplissait vos chaussures et le rouge du désert était comme les taches d’une peinture. Aujourd'hui, mes baskets ont une teinte rouge 

     La nuit à Wadi Rum est un autre type de beauté mystique. Les étoiles brillent intensément. Le ciel est comme un grande tapis décoré qui est brillant dans le ciel noir. Je me souviens être allongée sur une falaise sous les étoiles. Je n’avais jamais entendu un silence si vrai. Le silence interrompu seulement par les murmures du vent et ceux de mes amis près de moi. Il n'y avait pas de villes, les étoiles brillaient si fort. C'était la première fois que j’ai vu une étoile filante. J’ai vu une autre, et une autre. Je pense que j’ai vu dix étoiles filantes qui dansaient à travers le ciel comme des ballerines. C'était magnifique!

     Le désert de Wadi Rum est un endroit unique et captivant. Wadi Rum offre une expérience mystique nuit et jour. Le grès orange et rouge remplit mon cœur et mon esprit avec des images d'une expérience mémorable.

 

Camille Stecker

Mon paradis de L’amitié

        Avec la chaleur du soleil et l’humidité que je n’aime pas normalement, je trouve mon paradis. Le vol de trois heures est le moyen que j’utilise pour mon voyage au paradis. Suwanee, en Géorgie, est une ville ordinaire, mais à travers les feuilles vertes et brillantes, je vois les expériences douces et les beaux souvenirs de ma vie. Mon amie, Corryn, habite à Suwanee, et les moments que je passe avec elle sont spectaculaires et spéciaux. 

     J’ai rencontré Corryn au camp. Notre lieu de réunion était la cabine Tyler, où nous nous passions des notes pendant les nuits sombres. Dans le soleil, nous souriions et chantions des chansons sur le bateau sur le lac bleu et beau encerclé par des montagnes. Avec mon amie, j’ai perdu mes inquiétudes à propos de ce qui arriverait au lycée. Lorsque que j’ai dit “au revoir” à mon amie le dernier jour du camp, nous préparions notre réunion. 

     Je traverse l’aéroport massif d’Atlanta. Regardant et stressant à travers les visages inconnus, j’oublie vite mon mécontentement à cause de la chaleur. Je vois mon amie avec un signe drôle, avec sa sœur. Pendant le long trajet en voiture, je vois les grands arbres vifs. Nous partageons nos histoires, et le temps que nous passons se fondent dans des plaisanteries sans fin. 

     Corryn me montre les endroits spéciaux de la Géorgie. Normalement, je préfère l’environnement des grandes villes. Les voitures robustes et les pas infinis me rendent heureuse. Mais, le long des falaises raides, le seul bruit de nos pas contre la terre et nos voix résonnent. Le son de la ville n’est rien en comparaison. En arrivant au sommet, nous sourions aux nuages de pluie qui approchent sur les routes tournantes et les forêts profondes. En retournant à la voiture, la pluie dense lave la saleté de nos chaussures, mais pas la joie de la randonnée.  

     Pendant les journées chaudes, nous conduisons dans des lieux mystérieux. Le vent fait des nœuds dans nos cheveux et les chansons que nous chantons nous grattent la gorge. La familiarité de mon amie que je vois une fois par an me donne l’impression d’être au paradis. 

     Même si parfois le temps est gris et pluvieux, nous trouvons des souvenirs à faire. J’essaie les plats du sud, mais je n’ai toujours pas essayé de manger une pêche de Géorgie. Les nouvelles saveurs forment une explosion de couleurs dans ma bouche. Nous regardons des films drôles et des K-dramas ridicules. Les histoires bizarres d’amour deviennent nos plaisanteries pendant longtemps, nos impressions créent de la lumière pour contrer la pluie noire à l’extérieur. Pendant que nous dansons pour juste danser, nos mouvements horribles chassent les inquiétudes et le stress de nos vies. Avec les pieds et les ventres fatigués, nous nous asseyons pour raconter plus d’histoires et construire de nouvelles histoires dans la vie de nos Sims. Dans son sous-sol, j’ai chaud à cause de la joie de rire. 

     Après, nous rirons au son du tonnerre qui secoue l’air humiden et ous regardons le coucher du soleil. Les couleurs jaunes, roses, bleus, et violets, peignent le beau ciel avec nos souvenirs rares, mes meilleurs souvenirs que je partage avec mon amie. 

 

Carley Taylor

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